Comment
réduire les coûts de production ?
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Réduction
des coûts par la maîtrise sanitaire
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Deux témoignages ont été présentés dans cette rubrique. Ils ont ensuite été discutés ensemble 1
- Analyse des élevages ayant les meilleures marges et les dépenses
de santé les moins importantes par B. Greffard (CA Pays de la
Loire)
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1 - Analyse des élevages ayant les meilleures marges et les dépenses de santé les moins importantes | ||||||||||||||||||||||
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Performances
des élevages retenus et de l'ensemble régional
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Descriptif
rapide des 41 élevages enquêtés - taille des élevages : 608 IA/cycle - 48 % des éleveurs nont pas dautres élevages - 54 % des cheptels ont moins de 10 ans - 42 % en système Tout Vide Tout Plein |
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50 % des élevages avec des cages de moins de 6 ans - 100 % des maternités et 60 % des engraissements avec cooling pour refroidir en été - 78 % des maternités et 66 % des engraissements avec un système de chauffage pour l'hiver |
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Les élevages ont ensuite été analysés en fonction de la protection du site, en particulier vis à vis des véhicules venant de l'extérieur |
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35 % des élevages ne laissent pas passer les camions daliment
et denlèvement devant les entrées d'air des bâtiments
- 90 % des élevages ne laissent pas passer les camions déquarrissage devant les entrées d'air des bâtiments - 76 % des élevages ne laissent pas passer les transports de fumier ou de lisier devant les entrées d'air des bâtiments - 88 % avec des élevages nont pas dautres élevages de lapins à moins de 500 m - 30 % des élevages avec site protégé (chaîne ) restreignent l'accès des visiteurs |
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L'organisation
interne des bâtiments d'élevage et la circulation intérieure
ont fait l'objet d'une analyse particulière |
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L'eau
fait généralement l'objet d'un suivi particulier : 76 %
des élevages analysent leau de boisson distribué aux
lapins au moins une fois par an et 90 % des élevages effectuent
des traitement visant à améliorer la qualité de leau. |
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La gestion de l'alimentation dans les élevages a aussi été décrite : tous les élevages pratiquent un rationnement en engraissement. Ce rationnement se fait via l'eau de boisson dans 14% des cas, par la fixation des quantités distribuées dans 69% des cas et par restriction du temps d'accès dans 42% des cas (total supérieur à 100% car plusieurs méthodes peuvent être employées dans un même élevage). Enfin, dans 52% des élevages un aliment blanc (sans aucune molécule médicamenteuse) est systématiquement utilisé pendant au moins les 21 jours précédant le départ des lapins pour l'abattoir (voir le graphique ci-après) | ||||||||||||||||||||||
2 - Réduction du coût de production grâce à la mise en place dun dispositif efficace de suivi délevage | ||||||||||||||||||||||
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Ce suivi au sein
du Syprolap est basé sur le trio : éleveur / technicien
/ vétérinaire Ce modèle de fonctionnement ne prétend pas être universel, mais dans le cas présent il fonctionne bien. |
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Actions
conduites au sein du groupement : - Mise en place et/ou aménagement de bâtiments performants: 85% des élevages sont actuellement en SystemDuo permettant le fonctionnement "tout plein tout vide' - Enquête sur les pratiques gagnantes des éleveurs les plus productifs en maternité : à partir de ces informations et paramètres ainsi récoltés, formation des techniciens et formation des éleveurs - Bien ventiler les animaux: tous les élevages sont audités. Une ventilation bien conduite permet de réduire les dépenses de santé - Évolution des programmes alimentaires: ce dernier type d'action a pour objectif de - Soutenir davantage les femelles - Bien distribuer laliment, en particulier effectuer un rationnement bien contrôlé en engraissement. - Proposer des solutions nutritionnelles alternatives aux antibiotiques |
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Résultats
de ces actions pour Syprolap
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3 - Discussion autour de la réduction des coûts par la maîtrise sanitaire | ||||||||||||||||||||||
Une critique assez générale a été faite vis à vis du premier témoignage en particulier : l'analyse descriptive du fonctionnement des élevages les plus performants souffre fortement de l'absence de "groupe témoin" (la moyenne générale ou la moyenne des "autres" par exemple) pour déterminer si telle ou telle pratique améliore réellement la situation des élevages. Il a alors été précisé que le témoignage présenté n'est que le premier volet d'une étude toujours en cours qui inclura la comparaison avec la moyenne générale, avec une ventilation fine des dépenses. L'analyse qui inclura aussi l'évolution des techniques et des résultats entre 2007 et 2009, devrait être disponible courant 2010.
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Une discussion générale s'est ensuite engagée sur le concept de maîtrise des "dépenses de santé". Les dépenses réalisées à titre préventif ou curatif, ou celles consacrées à la désinfection ne doivent pas être simplement additionnées. Le président du CLIPP a d'ailleurs rappelé dans la discussion que les systèmes de GTE entrant dans Renalap distinguent déjà clairement les médicaments (distribués aux animaux) des autres dépenses permettant la maîtrise de la santé des animaux par les désinfections par exemple. Il a été ainsi proposé de remplacer l'idée de maîtrise des dépenses de santé par celle de maîtrise de la qualité sanitaire des élevages, un concept plus général.
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Enfin
il a été souligné que même le concept d'estimation
des dépenses de santé à travers leur montant financier
est un mauvais concept: ce qui compte pour les consommateurs finaux c'est
la quantité et le nombre de molécules médicamenteuses
qui ont été éventuellement employées (et pourquoi).
C'est donc bien un travail d'amélioration de la maîtrise
de la qualité sanitaire des élevage qui doit être
conduit par tous. Celle-ci aura pour conséquence de meilleures
performances techniques et économiques des élevages tout
en assurant une plus faible utilisation des molécules médicamenteuses. L'amélioration souhaitable de la maîtrise de la qualité sanitaire des élevages doit passer par la conception des bâtiments d'élevage, l'organisation des circulations, etc... Il serait en outre souhaitable que soient trouvés des indicateurs permettant de fixer des seuils d'alerte pour déterminer le moment opportun des interventions. En particulier, il conviendrait que les vides sanitaires ne soient plus vécus comme des échecs , mais comme des outils de la maîtrise sanitaire, mais il faut bien avoir conscience que la mise en uvre raisonné d'un vide sanitaire dépend des capacités de réinvestissement de l'éleveur. |
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Suite du compte rendu de la table ronde 2009 Réduction
des coûts par la voie alimentaire |
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