Effets des conduites post-sevrage sur les performances et la santé des lapereaux La conduite d'élevage |
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Dans cette partie de la table ronde, 4 témoignages ont été présentés. Ils concernent
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Le premier témoignage présenté par J. Dallé (CIAB) a permis de décrire la "Contrat qualité élevage" proposé par la coopérative vendéenne à ses membres. Il s'agit en fait d'un ensemble de mesures préventives qui visent au maintien d'un élevage de lapins en bon état sanitaire. Ces mesures se déclinent en 3 groupes : la structure sanitaire de l'élevage lui même, un protocole précis de nettoyage et de désinfection des bâtiments d'élevages et enfin une série de contrôles de l'efficacité de la désinfection. | ||||
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Le nettoyage et la désinfection doivent être faits avec des moyens puissants et adaptés à l'élevage cunicole. Il s'agit en effet de nettoyer et désinfecter non seulement les cages, et le matériel d'élevage, mais aussi le bâtiment dans lequel sont placées les cages. Une attention particulière est aussi apportée à la désinfection du circuit de distribution d'eau.
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Quelques heures avant l'introduction des lapins dans le bâtiment, l'équipe de la CIAB, dans le cas des élevages de cette coopérative, effectue une série de contrôles bactériologiques. Ceux-ci visent à connaître le niveau de contamination résiduel en estimant la flore total et les streptocoques fécaux grâce à des prélèvements effectués en 16 points précis du local + un contrôle de la qualité bactériologique de l'eau prise en bout de rampe de distribution. | ||||
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Au cours de la discussion qui suivi ce témoignage, la question a été posée d'un "excès" de précautions chez certains éleveurs. La réponse a été que cela n'a jamais été vu lors des contrôles et qu'on ne nettoie et désinfecte jamais à fond. Les taux de contamination (cages, parois, ...) jugés "acceptables" dans le cas des élevages cunicoles a d'ailleurs dû être fixé à la CIAB à un niveau un peu moins rigoureux que dans les élevages de volailles, puisqu'à l'impossible nul n'est tenu. Un regret important a été enfin exprimé par rapport à ce témoignage : si la méthode a été bien décrite dans bref laps de temps imparti, la relation "qualité de désinfection" - "mortalité dans l'élevage " n'a pas été établie (travail à faire).
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Dans le second témoignage , PA Wacquez (Sanders) a montré comment la mesure et le contrôle de la consommation d'eau d'une bande en engraissement permettent de réduire les risques sanitaires. En effet la majorité des troubles digestifs, ceux liés à l'EEL en particulier, s'observent à la suite d'une période de relative surconsommation d'aliment et d'eau par les lapins. Une mesure quotidienne de la consommation d'eau de ces derniers permet de voir apparaître de telles périodes de surconsommation dès les premières 24 heures et d'intervenir pendant qu'il est encore temps. | ||||
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L'exemple fourni dans ce témoignage est une illustration de la conduite de la restriction alimentaire par voie hydrique. Il convient d'avoir un plan d'évolution du niveau de rationnement , mais de l'adapter à la situation réelle de chaque bande.
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Dans le troisième témoignage de cette dernière partie de la table ronde L. Mirabito (ITAVI) a donné quelques exemples de comportement alimentaire des lapins atteints de troubles digestifs, en particulier d'EEL. Si c'est un pléonasme de dire que les lapins morts ne mangent pas, il n'est pas toujours aisé de savoir combien de temps avant de mourir un lapin a cessé de consommer. Il est relativement important de la savoir, car en cas de rationnement alimentaire, si on alloue quotidiennement une certaine quantité d'aliment à un lapin mourant, ce sont les autres lapins de la cage qui consomment cette quantité "disponible", et cela peut être suffisant pour qu'ils ne soient plus rationnés et donc à leur tour en danger. | ||||
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Une chute brutale de la consommation alimentaire est un des premiers signes indiquant l'apparition d'un trouble digestif et le développement éventuel d'EEL qui sera ou non mortel. Pour que l'éleveur puisse intervenir à temps, L. Mirabito conseille de placer dans la cellule d'élevage des lapins "sentinelles" en cages individuelle, par exemple une vingtaine pour un groupe de 400 lapins en engraissement. Ces lapins sont suivis de près. Cela permet par exemple de déceler les périodes de surconsommation qui précèdent la chute de consommation (voir témoignage précédent) et le développement des troubles digestifs. Il est alors temps d'ajuster le plan de rationnement de l'ensemble de la bande.
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Ce témoignage a montré que des méthodes de suivi des lapins en engraissement, ou du moins d'une partie d'entre eux sont disponibles. Elles peuvent fournir à l'éleveur un système d'alerte lui permettant d'intervenir à temps pour prévenir les troubles digestifs. Les travaux sur ce volet particulier du comportement alimentaire sont toujours en cours à l'ITAVI. | ||||
Dans le quatrième et dernier témoignage de cette dernière partie de la table ronde, P. Dupont (Poitou Lapins) a présenté un certain nombre de règles de bonne conduite du sevrage conseillées par ce groupement de producteurs pour optimiser les performances d'engraissement chez ses adhérents. Ces règles s'organisent autour de 3 points et ont pour objectif de réduire autant que faire se peut les sources de stress pour assurer un bon démarrageà la bande d'engraissement. [NDLR : ces règles correspondent à l'utilisation de cellules d'engraissement et de maternité spécialisées. Elles doivent être en partie modifiées dans le cas d'élevages en cages mixtes en système "tout plein - tout vide" où c'est la mère qui quitte la cage au sevrage]
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1 - L'ÂGE au SEVRAGE
: ni trop tôt ni trop tard
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2 - PRÉPARATION de la CELLULE
d'ENGRAISSEMENT : une opération importante.
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3 - DÉMARRAGE du LOT d'ENGRAISSEMENT |
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Conclusion des règles de
sevrage : De bonnes conditions de sevrages sont essentielles pour
assurer un bon démarrage de lot. |
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De la discussion qui a suivi ressort l'importance qu'il y a à prévoir à temps le sevrage et à avoir un liste d'opérations à réaliser, adaptée à sa propre situation.
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Dans sa conclusion rapide de la table ronde, après avoir remercié tous les participants, ceux qui ont témoigné comme ceux qui sont intervenus dans la salle, la Présidente de l'ASFC, Ch. Davoust, a souligné que la composante alimentaire (composition, mode de distribution, ...) est très importante pour maintenir un bon état sanitaire en engraissement. Dans ce domaine, toutes les pistes n'ont certainement pas encore été explorées. Cet état sanitaire est aussi sous la dépendance de la qualité du nettoyage et de la désinfection des locaux d'élevage. Le "tout vide - tout plein" est certainement la technique qui permet le mieux aujourd'hui de respecter les animaux et leur santé, d'effectuer efficacement les nettoyages-désinfections nécessaires et finalement d'assurer des performances économiquement intéressantes pour l'éleveur. Certains facteurs comme la génétique ou le rôle de l'éleveur n'ont pas été abordés, mais ce n'est que partie remise pour une prochaine table ronde autour des techniques d'élevage du lapin.
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les autres parties de la Table ronde
L'aliment (composition,
produits ajoutés, ...), |
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