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Compte rendu de séance rédigé par F. LEBAS (Association Cuniculture) secrétaire adjoint de l'ASFC Lors des 17èmes
Journées de la Recherche Cunicole (Le Mans 21 et 22 novembre
2017) |
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La
séance a été ouverte par un court exposé
de Dominique Le Cren au nom du Clipp, sous le titre Horizon
2025: Des défis sociétaux
auxquels la filière
doit répondre : le
bien être animal n'est qu'une partie des défis auxquels
la filière doit impérativement répondre d'ici 2025.
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La séance s'est poursuivie
par un échange interactif avec les participants à
l'aide de boîtier électroniques. L'objectif des questions
posées tournait autour de l'opinion de l'assistance en ce qui concerne
les besoin des lapins en matière de Bien Être Animal (BEA)
et sur les leviers qui semblent prioritaires à l'assistance pour
satisfaire ces besoins . Une série de questions a ensuite été
posée sur les critères à préserver pour l'éleveur
si on modifie l'élevage pour tenter d'améliorer le BEA,
ainsi que sur les pratiques d'élevage qui permettraient le mieux
de satisfaire les consommateurs par rapport au BEA. Enfin il a été
demandé à chacun son avis sur le pourcentage d'élevages
se différenciant sur le BEA qu'il pourrait y avoir dans la filière
française dans 5 ans.
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Après
ces échanges, a été présenté le résultat
d'une enquête coordonnée auprès de 6 éleveurs
français qui ont déjà engagé une démarche
BEA dans leur élevage. Leur témoignage permet de montrer
des aspects positifs et négatifs liés à la mise en
uvre de nouvelles mesures visant le BEA. Si certain avis sont unanimes,
d'autres sont plus partagé, voire contradictoires, sachant que
les mesures prises n'ont pas étéles mêmes pour tous
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A
la suite de ces témoignages directs recueillis auprès des
éleveurs, l'Itavi a présenté le résultat d'une
enquête plus générale ITAVI-ASFC réalisée
en octobre 2017 sur la mise en uvre des nouvelles conceptions d'élevages
cunicoles en lien avec le BEA. Les résultats ont été
comparés à l'étude similaire qui avait été
conduite par l'ASFC en 2011.
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Pour
terminer la séance d'actualité deux projets ont été
présentés. Le premier "Projet lapin Demain"
porté par l'ITAVI et l'ASFC avec le soutient du Ministère
de l'Agriculture vise étudier les possibilité d'évolution
des systèmes d'élevage en grenant en compte collectivement
les attentes des différentes parties prenantes et en assurant l'analyse
économique des propositions émergentes. Le deuxième
projet "Projet 3L" vise à concevoir un système
d'élevage cunicole socialement accepté par la méthode
du Living Lab. Ce projet animé par l'INRA est cofinancé
pat le CLIPP et la Coopérative Arterris, avec le soutien de l'ITAVI
et du CISALI. La séance a été clôturée
par Chantal Davoust, Présidente de l'ASFC, sur les perspectives
d'évolution de la filère cunicole en matière de Bien
Etre Animal.
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Horizon
2025: des défis sociétaux
auxquels la filière
doit répondre Dominique Le Cren - CLIPP |
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Biosécurité
dans les élevages : un réel enjeu économique.
Par exemple l'apparition d'un nouveau variant de la VHD a entraîne
des pertes de production et a affecté gravement les revenus des
éleveurs .
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Poursuivre
la réduction de lusage des antibiotiques (ATB)
: Déjà des résultats obtenus. Ainsi entre 2010
et 2016, lIFTAr (0,72) a diminué de 48% et lIFTAc
(0,36) de 50%. LALEA (1,98) a diminué de 46% . Cependant
le lapin reste en France l'espèce la plus exposée à
l'usage des antibiotiques.
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Le
bien-être animal :
sur le plan réglementaire il faut considérer la période
d'avant et d'après l'adoption par le parlement européen
du rapport Eck (Rapport adopté par le parlement
européen malgré les nombreuses erreurs scientifiques qu'il
contient en matière de biologie ou de bien être du lapin).
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Performance
environnementale
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Rentabilité
: Un enjeu transversal => faire émerger lélevage
de lapin du futur. |
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Questions
interactives : |
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Pour
cette partie 73 "boîtiers" électroniques ont été
utilisés par les personnes présentes dans la salle, pour
exprimer leur opinion. Les boîtiers avaient été aimablement
mis à la disposition par la Société MSD Santé
Animale .
Au plan pratique tous les boitillais n'ont pas été utilisés
pour répondre à chaque question posée. Le taux d'utilisation
a varié de 78% à 100% selon les questions.
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Parmi
les personnes présentes 16% appartenaient strictement à
la production (éleveurs, groupements), 32% aux entreprises de fabrication
d'aliment (formulation, R&D, vente), 24% à la recherche, 10%
au secteur de la santé animale, 10% au secteur de la génétique
(sélection) , 3% à l'abattage et 6% étaient des ressortissants
d'autres pays.
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Les
différentes questions posées sont résumées
dans les figures suivantes avec les réponses de la salle. Pour
les questions à réponses multiples selon les cas chacun
ne pouvait proposer qu'un seule réponse ou plusieurs (nombre indiqué),
ce qui fait que pour ces derniers cas le total des pourcentages dépasse
systématiquement 100%. Mais cela permet d'avoir le pourcentage
des personnes qui sont d'accord avec chacune des options proposées
à la suite d'une question.
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Que
pensent les éleveurs du bien-être chez eux ? Interview de quelques éleveurs ayant eu une démarche BEA Crédit photos et réalisation de l'enquête : C. Barré, Hypharm M. Colin, Copri L. Hardoin, Hycole B. Le Normand, VeLVet |
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Méthode
: enquête qualitative sur 6 éleveurs
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Forme
: questionnaire avec réponses ouvertes et ordonnées.
Exemple: dans votre maternité; quels sont les critères qui
indiquent le Bien Etre des lapins, par ordre d'importnace ?
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Balayage
des sujets par le questionnaire:
- Critères de BEA, les raisons du choix ces critères - Critères qui indiquent que les animaux ne sont pas bien - Eléments du BEA qui donnent le plus de travail en temps, en pénibilité - Eléments qui, dans lidéal, seraient à apporter pour le BEA - Faire parler sur les éléments non cités par léleveur |
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Profil des 6 Elevages : maternité | ||||||||||||||||||||||
Dans les cages, des chainettes permettent (en principe) d'occuper les lapines et éventuellement les lapereaux avant le sevrage |
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Profil des 6 Elevages : Engraissement |
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Maternité : avantages et inconvénients des cages aménagées Critères
positifs vis-à-vis
du BEA |
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Critères
négatifs vis-à-vis
du BEA |
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Critères
de pénibilité du travail
Deux éleveurs considèrent que le travail dans les cages réhauusées / mezzanine est plus pénible. Ils se plaignent de fatigue, en particulier au niveau des épaules. Par ailleurs, le temps de travail nécessaire par lapine est plus important avec les cages aménagées, en particulier pour le nettoyage. |
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Engraissement : avantages et inconvénients - A noter que les aménagerment utilisés en engraissement varient plus d'un élevage à l'autre que ceux de maternité (voir photos ci-dessus) Critères
positifs vis-à-vis
du BEA |
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Critères
négatifs vis-à-vis
du BEA
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4/11 critères de comportement
: névrosisme des lapins en fin d'engraissent, taux de saisie
plus important (blessures) - A noter que 2 des6 éleveurs
ne citent pas ce critère, ils sutilisent un enrichissement des
logements autre que de la paille. |
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Critères
de pénibilité du travail
Les 6 éleveurs considèrent que le travail avec un engraissement des lapins dans des logements aménagés est plus pénible qu'un engraissement classique en cages de 8 à 10 lapins. Les problèmes sont liés par exemple à la contention des lapins et à l'accès à l'intérieur du logement des animaux. Le lavage des logements est plus pénible que celui des cages classiques. Toutefois il faut signaler que l'un des éleveurs a mis au point un robot de lavage adapté (coût ??). 3 des 6 éleveurs considèrent que le temps de travail par lapin engraissé est plus important, en particulier en raison des difficultés de nettoyage. Un des éleveurs a évoqué le besoin d'équipements de nettoyage adaptés. |
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Amélioration possibles vis-à-vis du bien être (selon ces 6 éleveurs) | ||||||||||||||||||||||
Maternité
- Surface disponible avant sevrage plus importante pour les lapereaux - Logement précheptel plus grand - Suppression cages tôlées (toutes parois grillagées) - Rythme de reproduction moins intensif (49 j au lieu des 42 jours classiques) |
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Engraissement
- Avoir des caches (« effet terrier ») des refuges - Cloisons 100% grillagées - Amélioration de l'accès aux mangeoires - Effectif par parc moins élevé |
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Conclusion partielle L'élevage des lapins avec des équipements conçus pour mieux repondre aux critères de bien être des animaux est possible dans le domaine cunicole, mais nécessite encore d'assez nombreux aménagements. Par exemple, les problèmes de santé et d'agressivité des lapins sont loin d'être tous résolus. Les solutions actuelles, en particulier en engraissement, si elle permettent une certaine amélioratiuon du bien être des lapins, se traduisent systématiquement par une dégradation du bien être des éleveurs (pénibilté du travail). Il rest donc encore beaucoup de travail pour arriver à un ou des système(s) d'élevage cohérent(s). |
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Enquête
sur la mise uvre des nouvelles conceptions délevages
cunicoles en lien avec le bien-être animal - Résultats 2017 par François Cadudal - ITAVI |
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Enquête
menée par l'ASFC en 2011 auprès des groupements de producteurs
: (voir
le CR de 2011)
- Cages rehaussées avec plateforme (dite « aménagée ») et éventuel enrichissement du milieu - 10 élevages identifiés dans 3 organisations de producteurs rassemblant 315 éleveurs et 160 000 cages de reproduction |
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Enquête
conjointe ASFC-ITAVI en octobre 2017 auprès des groupements de
producteurs :
- Tous types de logements alternatifs (cages aménagées, combi-parcs, parcs dengraissements) - Questions sur la perception du futur des logements alternatifs par les groupements de producteurs - 11 organisations de producteurs répondantes représentant 85% à 90% du potentiel de production cunicole français - 35 élevages identifiés dans 10 organisations de producteurs |
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Quasi triplement des capacités de production en logement alternatif entre 2011 et 2017 | ||||||||||||||||||||||
Les
logements alternatifs disposent systématiquement de plateformes
et de repose-pattes, mais seuls 20 % des élevages concernés
disposent denrichissement supplémentaires (blocs à
ronger, chaînettes, etc.)
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Nombre d'élevages concernés Situation en France et dans quelques pays eurpopéens. La taille des élevages
utilisant des cages aménagées varie d'une capacité
de 600 à 1000 mères reroductrices |
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Carctérisation des élevages français | ||||||||||||||||||||||
La prise en compte des logements alternatifs au présent | ||||||||||||||||||||||
*
Réponses pondérées par le potentiel de production
de léchantillon
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La prise en compte des logements alternatifs au futur |
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* Réponses pondérées par le potentiel de production de léchantillon
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L'ITAVI
et l'ASFC tiennent à dire un grand merci aux directeurs, animateurs, techniciens des organisations ayant bien voulu répondre à cette enquête ! |
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Projet
«Lapin Demain» par François Cadudal - ITAVI |
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Ce
projet est engagé avec de le soutien financier de la Direction Générale
de lAlimentation du Minisdtère de l'Agriculture et de l'Alimentation |
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OBJECTIFS
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MÉTHODE
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projet à suivre | ||||||||||||||||||||||
le
Projet 3L : Concevoir un système délevage cunicole socialement accepté par la méthode du Living Lab Projet animé par Laurence Lamothe (INRA) et présenté en séance par Thierry Gidenne (INRA) |
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OBJECTIF | ||||||||||||||||||||||
Concevoir
un système d'élevage cunicole socialement accepté
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But : Rechercher un compromis | Moyen : avancer pas à pas tous ensemble | |||||||||||||||||||||
La méthode Living Lab | ||||||||||||||||||||||
Méthode
spécifique qui stimule linnovation
> Les usagers sont intégrés dans le processus dinnovation. Professionnels : éleveurs, sélectionneurs, alimentation animale, vétérinaires, groupements , consommateurs (distributeurs, association des défense des consommateurs), associations de la protection animale > Processus itératif : co-création, test, évaluation > A la fin, test de linnovation dans un contexte réel dutilisation c'est à dire un élevage de terrain |
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