Question 1 :
Pensez-vous avoir une bonne connaissance de la réglementation actuelle
concernant le logement et le bien être des lapins ? OUI /NON.
La réponse
ci-contre montre que les 2 tiers de l'assistance considèrent avoir
une connaissance insuffisante de la législation française.
Prévoyant une réponse de ce type, un court exposés
avait été prévu sur ce thème, présentés
par Laure Bignon (Itavi)
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Synthèse
sur les évolutions réglementaires et le logement des lapins
de chair
Laure Bignon
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La notion de "Bien
Être" animal est largement discutée au plan international.
Toutefois un certain consensus se fait autour de la définition
proposée par le "Farm animal welfare council"
l'organe de conseil du gouvernement britannique en terme de bien être
animal. Le bien être se définit ainsi par le respect de 5
"libertés" de l'animal.
¤ Ne
souffrir ni de faim ni de soif
¤ Pas dinconfort
¤ Absence de blessure et de maladie
¤ Absence de stress
¤ Capacité à exprimer les comportements appropriés
de lespèce
Toutefois, la mesure
du respect de ces 5 critères peut poser problème. Par exemple
comment mesurer l'absence de stress ? Quel sont les comportements appropriés
de l'espèce ? Comment mesurer le confort et donc l'inconfort ?
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Il existe une convention européenne sur la protection des animaux
d'élevage datant de 1976, ainsi que la directive européenne
98/58/CE concernant le bien être animal en général.
La convention a établi un comité permanent en charge d'élaborer
et d'adopter des recommandations spécifiques.. Pour le lapin,
la chronologie s'établit comme suit.
- 1996 : début des travaux
- 1998 : projet de recommandations
- 2003 : impasse et blocage
- 2005 : un avis est demandé à l'EFSA
- 2008 : Reprise de l'élaboration d'un texte
- 2011 : la 18e version de la recommandation est rédigée,
mais n'est pas adoptée. Le Clipp prend l'initiative pour aboutir
à une harmonisation sur des minima communs avec les professionnels
européens : but, un texte de référence professionnel
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Le cur du compromis
actuel tourne autour de quelques idées et références
simples
- Faire référence
au rapport de l'EFSA
- Si du grillage est utilisé pour le sol, un repose-pattes ou
autre dispositif avec même objectif doit être utilisé
- Fournir des éléments à ronger (bois, paille,
foin,...) sous réserve d'un avis favorable des vétérinaires
- Limites possibles pour l'ambiance en cours de discussion.
Elles concernent le taux d'ammoniaque pour les gaz, une température
ambiante de 15-21°C sauf en été, la prise en compte
du programme et de l'intensité lumineuse.
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Les aménagements
fonctionnels de l'espace de vie des lapins devraient faire appel à
des structures de repos ou retrait (par exemple une plate-forme et/ou
une barrière visuelle comme sur les 2 photos ci-contre).
La structure des cages
devrait à la fois permettre aux lapins de faire de l'exercice et
leur permettre de disposer d'une zone de repos et isolement.
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Les dimensions
minimales des cages de reproduction / engraissement font l'objet d'un relatif
consensus eu plan européen. Par contre c'est loin d'être le
cas pour les cages de précheptel. Ces dimensions et leurs possibilités
de mise en uvre font l'objet des 3 graphiques ci-dessous |
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Dimension
minimales ± acceptées pour une cage de reproduction
ou engraissement avec plate-forme |
Exemple
de cage de reproduction ou engraissement sur une fosse de 1,80 m
: respect des minima |
Les
dimensions minimales des cages de précheptel n'ont pas trouvé
de consensus |
En
conclusion de cet exposé sur l'évolution de la réglementation
concernant le bien-être des lapins , il convient de retenir qu'il
n'y a toujours pas de cadre réglementaire spécifique à
la production du lapin en France ni en Europe de manière générale,
même s'il y a des avancées certaines (à noter lexception
des Pays Bas qui disposent dune réglementation nationale
spécifique Bien Etre lapin). Compte tenu de cette situation,
l'interprofession française (le Clipp) essaie de proposer un
texte de référence commun avec les professionnels des
autres pays européens producteurs de lapins.
Il faut enfin rappeller qu'en labsence dune réglementation
spécifique à une espèce animale, cest la
directive CE 98/58 qui sapplique. Elle fixe les principes de la
protection animale pour lensemble des productions, lapins compris.
|
État
des lieux sur l'utilisation des cages aménagées
en France et dans dans les autres pays producteurs
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Pour préparer
cette séance d'actualité , l'ASFC a prévu au cours
de l'années 2011 deux enquêtes pour faire l'état des
lieux en terme d'utilisation effective des cages aménagées
d'une part en France et d'autre part en Europe, voire plus loin. L'enquête
en France a été assurée par F. Lebas (Cuniculture),
B. Le Normand (Cabinet vétérinaire des Marches de Bretagne)
et C. Barré (Hypharm), en utilisant un questionnaire envoyé
aux groupements de producteurs et différents partenaires de la
filière française. L'enquête en Europe a été
assurée par L. Bignon (Itavi) en s'appuyant sur le réseau
de correspondants de l'Itavi et du Clipp. Dans ce cadre de l'utilisation
des cages aménagées en Europe a été aussi
présentée l'une des communications des 14e Journées
de la Recherche Cunicole, travail présenté par L. Maertens
(ILVO- Belgique) : Le logement en parcs, une alternative pour les cages
classiques dans un système duo ?
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Avant que les résultats
de ces enquêtes soient présentés, deux questions a
été posées à la salle.
Question 2 :
D'après vous, combien existe-t-il actuellement en France d'élevage
de lapins utilisant des cages aménagées (avec plate-forme)
La réponse
ci-contre montre que la moitié de l'assistance pense qu'il y a
en France entre 20 et 50 élevages utilisant ce type de cage tandis
qu'un tiers pense qu'il y en aurait moins de 20. On peut remarquer que
pour 17% des professionnels présents il y aurait entre 50 et 100
élevages. Nous verrons plus loin que l'enquête nationale
de l'ASFC n'a pu en identifier que 10 !
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Question 3 :
A votre avis, les cages aménagées peuvent-elles améliorer
les performances d'élevage ?
Globalement l'assistance
est assez partagée sur le sujet, mais en moyenne favorable aux
cages aménagées : 57% des professionnels pensent que l'emploi
de cages aménagées permet d'améliorer les performances
de reproduction. Ce taux est à peine plus faible (53%) en ce qui
concerne les performances d'engraissement.
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Utilisation
des cages aménagées dans les élevages de lapins en
France
François
Lebas, Bernadette Le Normand, Claude Barré
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Une enquête
a été conduite par lASFC au printemps 2011 auprès
des groupements de producteurs et responsables cunicoles français
pour identifier les éleveurs utilisant des cages aménagées.
Lenquête a porté sur lusage de cages rehaussées
avec plate-forme (dite aussi mezzanine) ayant éventuellement une
enrichissement du milieu par mise à disposition dobjets tels
quune chaînette ou une pièce de bois à ronger.
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Cage schématique avec plate-forme |
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Lors de l'enquête
couvrant toute la France, seuls 10 élevages ont
été identifiés
Ils sont tous
dans lOuest de la France, et font partie de lune des
3 organisations déleveurs
-
CPLB
-
CAVAC
-
AELB
Au sein de
ces 3 organisations regroupant 315 éleveurs, les cages
aménagées représentent un peu plus de 5%
des 160 000 cages de reproduction utilisées par lensemble
des éleveurs.
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Le
questionnaire envoyé aux organismes comportait deux volets
-
Une partie « structure » destinée à
connaître lavis des organismes vis-à-vis de lusage
des cages aménagées
-
Une partie « éleveurs » pour connaître
la position des éleveurs utilisateurs par rapport à ce
type de cage
Les
auteurs ont obtenu le retour des questionnaires pour
-
2 structures représentant 270 élevages et 140 000 cages
de reproduction
-
5 éleveurs utilisant près de 7000 cages aménagées
(56% des cages de reproduction de ces 5 éleveurs).
Sur
les 3 motivations proposées pour expliquer la mise en
place des cages aménagées dans certains des élevages,
l'ordre d'importance a été le même pour les 2 organismes
1
- Répondre à une demande de labattoir (traduire
: disposer de lapins exportables par exemple vers lAllemagne)
2 - Cest lavenir de toute façon
3 - Volonté des éleveurs concernés
de vouloir travailler différemment
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Enrichissement
des cages
Les 10 éleveurs
utilisant des cages aménagées ont tous équipé
ces cages dun « enrichissement » destiné
à occuper les lapins. Dans la majorité des cas il
sagit dune chaînette disponible depuis la plate-forme
(cf un prototype ci-contre) mais cela peut aussi être un morceau
de bois à ronger.
Les chaînettes
sont bien utilisées tant par les mères que par les
lapereaux.
En revanche,
il semble que ces 10 éleveurs soient ainsi les seuls de ces
structures à avoir équipé leurs cages avec
un objet destiné à enrichir le milieu.
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Aux
organismes, était posée la question des Opportunités
et des Contraintes liées à l'usage des cages aménagées
Parmi les réponses (question ouverte) , ont été
évoqués les points suivants :
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Opportunités
|
Contraintes
|
-
Plaire au consommateur et améliorer l'image du produit
- Il y a une demande effective de l'abattoir
- Cela crée un dynamisme dans le groupement
- On se prépare pour l'avenir et les nouvelles normes européennes
|
- Surcoût
à l'investissement : un financement du surcoût par
la structure est aujourd'hui indispensable pour donner un élan
à ce dossier
- Pénibilité du travail pour les éleveurs
- Salissure des peaux (on produit des lapins « jaunes »)
- Accroissement du temps passé par la structure pour aider
à la mise en place du nouveau concept, mise en place d'un
nouveau cahier des charges, réorganisation des plannings
pour les ventes à l'export.
|
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Au bilan
des Opportunités versus Contraintes, la liste des contraintes est
plus longue que celle opportunités. Toutefois, certaines des contraintes
sont temporaires et liées seulement à la mise en uvre
du nouveau concept délevage. C'est par exemple la cas du temps
consacrés à la mise en place,de la réorganisation
des circuits de ramassage ou l'élaboration d'un nouveau cahier des
charges. |
Position des éleveurs
Étant donné
que nous navons que 5 éleveurs ayant rempli le questionnaire,
il faut éviter de considérer leur avis comme un avis général.
A linverse leur avis est basé sur la conduite denviron
7000 cages de reproduction pendant au moins une année. Ce sont
donc des avis fondés.
- 1 éleveur a installé les 1144 cages
de son élevages en cages aménagées
- Les 4 autres ont installé de 25% à 84%
des cages de leur élevage en cages aménagées (de
670 à 2400 cages au total par élevage)
En moyenne ces 5 éleveurs
ont 56% de leurs cages installées en cages aménagées
|
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Quatre des 5 éleveurs
utilisent les cages aménagées comme des cages polyvalentes
dans le système « tout plein - tout vide ».
Cela veut dire que les cages sont utilisées aussi bien pour la
phase de reproduction que pour la phase dengraissement du cycle
délevage.
Un seul éleveur
nutilise ses cages aménagées que pour la reproduction.
Le questionnaire demandait
ensuite aux éleveurs, d'après leurs observations, de préciser
dans quelles conditions les plate-formes étaient utilisées
par les lapins dans les cages utilisées en maternité
ou en engraissement.
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|
Comme cela avait été
fait pour les organismes il a été demandé ensuite
aux éleveurs quels étaient, selon eux, les avantages et
inconvénients des cages aménagées, ainsi qu'une estimation
relative du temps de travail nécessaire par rapport aux cages classiques.
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Les résultats
des gestions technico-économiques sur une année, comparant
les performances moyennes des cages aménagées (cages AM)
à celle du groupement doivent être pris avec énormément
de précautions (6 624 cages aménagées contre 139 000
cages standard). Il faut aussi souligner que les cages AM ont été
mises en place par des éleveurs particulièrement dynamiques
+ Le taux de mise bas
est plus élevé avec les cages AM (84,2% vs 81,7% / IA)
- Le nombre de
nés vivants / MB est similaire à inférieur (9,81
vs 9,99) [et le nombre de laissés plus faible en
raison de la décision des éleveurs]
- Le nombre de
sevrés / MB est légèrement plus faible (8,23 vs 8.52)
+ ce nombre de sevrés
est toutefois associé à une meilleure viabilité laissés
=> sevrés (93,2% vs 92,5%)
+ Au final le nombre
de kg vifs vendus par IA est un peu supérieur avec les cages AM
(15,95 vs 15,38 kg /IA) (effet majeur du taux de réussite
des IA)
+ Les saisies d'abattoir
sont un peu plus faibles (1,77% vs 1,95%)
- mais les déclassés
à l'abattoir sont un peu plus nombreux (1 groupement 0,58% vs 0,50%)
+ Les dépenses
thérapeutiques sont réduites: 0,0995 € vs 0,1203 €/kg
vif vendu
+ Enfin, la Marge sur
Coût Alimentaire (1 groupement) ou la Marge Brute (1 groupement)
sont meilleures chez les éleveurs ayant des cages aménagées:
+10% environ mais ATTENTION les éleveurs ayant mis en place ces
cages AM ne sont pas représentatifs de la moyenne (éleveurs
particulièrement dynamiques ou élevages récents).
|
Conclusion
sur l'utilisation des cages aménagées en France
|
1 - Le premier point
à retenir de lenquête conduite par lASFC sur
lutilisation des cages aménagées en France est le
petit nombre déleveurs qui ont une réelle expérience
de cette technique. Toutefois les différents interlocuteurs ont
indiqué que si la même enquête était refaite
dans un an environ, il y aurait nettement plus dinformation.
2 Le second
point est quen létat actuel de la technique, lusage
de cages AM avec plate-forme ne génère pas de grande différence
de productivité par rapport à lusage de cages classiques.
La productivité un peu plus élevée observée
chez les 5 éleveurs ayant répondu à l'enquête
(kg vifs vendus par IA) ne saurait en effet être attribuée
exclusivement au fait qu'ils emploient des cages aménagées
(ce sont aussi des éleveurs dynamiques , des élevages récents,
...)
3 Le troisième
point : avec le matériel actuel, lusage de cages AM demande
plus de travail aux éleveurs que le matériel classique.
Globalement les éleveurs trouvent plus dinconvénients
que davantages à cette technique
4 Si
lintroduction dune plate-forme dans les cages augmente à
lévidence la surface disponible par animal, dans le cas des
5 élevages ayant répondu à lenquête,
cette plate-forme ne saurait être considérée comme
un refuge pour les lapines mères puisque très rapidement
les lapereaux y accèdent aussi (que la hauteur soit de 30 ou de
36 cm).
5 La situation
hygiénique nest pas claire : les lapins urinent les uns sur
les autres (doù les lapins « jaunes »)
mais la viabilité ne semble pas affectée et les dépenses
thérapeutiques réduites (cas particulier
des 5 éleveurs ayant répondu à lenquête
ou cas général ?? Impossible de répondre pour linstant)
Avant de terminer leur exposé les auteurs de cette étude
ont tenu à remercier toutes les personnes qui ont contribué
à cette enquête , et plus particulièrement les éleveurs
et les organisations qui ont bien voulu remplir les questionnaires.
|
Situation
de la relation « bien être - logement» des lapins en
Europe et autres lieux
Laure Bignon
|
Un questionnaire
a été envoyé par e-mail aux contacts européens
en utilisant les réseaux professionnels et interprofessionnels.
Quinze questionnaires ont été retournés. Ils ont été
analysés pour en faire la présente synthèse.
Les statistiques fournies ne sont pas toujours des statistiques officielles,
mais elles donnent un ordre de grandeur des élevages professionnels |
Importance
des élevages professionnels (pour 11 pays) |
PAYS |
Nombre
d'élevages |
Femelles
repro. concernées |
Italie
* (1) |
8 000 (1 000) |
3 700 000
(750 000) |
Espagne |
3 500 |
1 000 000 |
Pays-Bas |
50 à
60 |
48 000 à
60 000 |
Hongrie |
50 |
80 000 |
Belgique |
30 |
15 000 à
20 000 |
Allemagne |
Pas de statistiques |
80 000 (dont
16 000 pro) |
Grèce |
30 |
15 000 |
Malte |
25 |
6 000 |
Portugal |
60 |
80 000 |
Québec |
30 |
4 000 |
Chine |
- |
production
de 800 000 t équiv. carc. (pro + loisir) |
* en gras les
3 pays pour lesquels la réponse a été fournie par
des organisations professionnelles en principe les plus fiables
(1) Deux sources pour l'Italie: ensemble des élevages ayant plus
de 20-25 lapines et entre parenthèse élevages professionnels
spécialisés de plus de 400 lapines
|
Les systèmes de production actuels
Systèmes
de reproduction majoritaire
|
Système
d'engraissement majoritaire
|
-
IA généralisée sauf Chine et Québec
(30%)
- Bande unique majoritaire pour Malte, Hollande, Hongrie, Allemagne,
Portugal
- Bande unique pratiquée mais pas sur la majorité
: Espagne, Belgique (1/3 des élevages), Grèce?, Italie
(2%)
- Tout plein / tout vide majoritaire en Espagne et Hollande
Taux de renouvellement
Hongrie-Grèce-Italie (100%) < Belgique-Hollande (110%
-120%) < Espagne (125% -135%)
|
Âge
et poids vif à labattage
- Cas particulier italien: spécificités régionales
2,0 kg au Sud; 2,4-2,5 kg au Centre et 3,0 kg au Nord avec des âges
dabattage allant de 65 à 91 jours
Espagne : 2,2 kg à 65 jours
Belgique, Hollande, Malte, Hongrie :majorité 2,5 - 2,6 kg
à 77- 80 jours
Grèce, Portugal, Allemagne et Québec: lapins plus
gros en moyenne (jusqu'à 3kg , âge de 78 à 90
jours)
|
|
Les types de logement dans les différents
pays, ...
Le logement des
lapins
Quel que soit le stade physiologique il y a une utilisation majoritaire
de cages standard de dimensions variables. Toutefois, il faut signaler
l'exception des Pays-Bas où le système majoritaire consiste
en cages aménagées à plate-forme avec présence
de bois à ronger et paille/foin... (dimension des cages 38 x 100
x h60 cm)
Dimensions de cages
et organisation maternité/ engraissement
Pas de cages polyvalentes en Grèce et en Italie où l'engraissement
se fait par paire (25 x 40 x h30 cm); jusquà 56 kg/m²
en Italie
Les autres pays utilisent des cages mixtes : 85 à 100 cm de profondeur
et 38 à 41 cm de large. En engraissement, il y a 6 à 8 lapins/cage
et 45 kg/m² en fin d'engraissement pour 3 répondants (Belgique,
Hollande, Hongrie)
Enrichissement
L'enrichissement des cages est systématique en Hollande : repose-pattes,
plate-forme, bois à ronger. Il est rare ailleurs. Dans ce cas,
il consiste par des plates-formes: en Belgique, Chine, Espagne et Italie,
ainsi que par la présence de bois à ronger en Chine, Italie
et Québec.
Dimension des cages de précheptel : une grande variété
de cages
Utilisation de cages
de hauteur classique de 28-30 cm avec différentes surfaces
- Belgique : 25 x 45 cm
- Espagne
: 25 x 45 cm ou 33 x 45 cm (selon la possibilité d'ajouter une
boite à nid)
- Hongrie : 38 x 44 cm
- Italie : 40 x 40 cm
- Grèce : 26 x 41 cm
Aux Pays-Bas les cages de précheptel ont une hauteur de 40 cm et
une dimension de 50 x 40,5 cm , soit une surface minimum de 2000 cm²
ONG
et Réglementations
Activité
des ONG
Parmi les questions posées une concernait l'activité dans
le pays des associations et autres ONG qui disent défendre le bien
être des animaux.
Il y a des ONG actives dans tous les pays sauf en Grèce,
Malte, Portugal et en Chine.
Le Lapin est particulièrement visé, sauf en Espagne et au
Québec
Réglementations
nationales
Seuls les Pays-Bas ont promulgué des règles nationales concernant
spécifiquement l'élevage du Lapin
En Allemagne une discussion est officiellement en cours autour de lignes
directrices définies entre autres par la branche allemande de la
WRSA
Logements
alternatifs
Développement
des élevages alternatifs
Ces élevages représentent moins de 10% de la production
en Allemagne, Belgique et Italie. Par contre ils représentent entre
10 et 40% de la production aux Pays-Bas et en Hongrie
Nature des élevages
alternatifs
Peu de dimensions ont été récoltées lors de
l'enquête. Il semble exister une très grande diversité
Si les cages aménagées
sont peu développées et pas toujours citées, il faut
bien savoir que dans des pays comme les Pays-Bas , voire la Belgique,
les cages aménagées avec plate-forme ne sont pas (plus)
considérées comme des modes d'élevage alternatifs,
mais comme la méthode " standard" (voir plus haut la
réglementation). Il faut toutefois signaler l'abandon en 2010 par
l'Allemagne de sa propre certification GGE (Gütegemeinschaft
Ernährung) créée en 2007 et qui faisait largement
appel aux modes d'élevage alternatifs.
Les parcs grillagés
sont peu utilisés : 5 élevages en Belgique, 15% aux Pays-Bas
(soit 8 ou 9 élevages), 1 ou 2 élevages en Chine, avec des
parcs de 30 lapins sur une surface de 2 x 2 m
Des parcs au sol
avec plate-forme sont aussi parfois utilisés : 1 exemple en Belgique
avec 3 niveaux de plate-forme et 5% des élevages alternatifs aux
Pays-Bas
La position des
différents pays vis à vis des élevages alternatifs
varie fortement d'un pays à l'autre. Souvent, les perspectives
sont peu connues par celui qui a répondu au questionnaire, mais
il manifeste un intérêt pour la question. Ainsi, en Allemagne,
il y a peu de choses a priori, mais les producteurs seraient prêts
à utiliser des cages enrichies avec + despace/ animal. En
Italie il y a un intérêt des producteurs pour les systèmes
alternatifs, ... s'il a une compatibilité acceptable avec la productivité
et la rentabilité des élevages.
Dans certain pays il existe un travail conduit avec une collaboration
entre le gouvernement , les professionnels et les ONG.
- En Belgique un document consensuel a été rédigé
et devrait servir de base à une réglementation pour 2012.
- Aux Pays-Bas ce travail a été fait il y a plusieurs années
et a servi de base à la réglementation actuelle.
- En Espagne les objectifs ne sont pas clairs
|
Les
avantages et inconvénients des systèmes alternatifs
visant l'amélioration du bien-être des lapins, selon
les différents interlocuteurs ayant répondu au questionnaire
|
|
Quel
est l'intérêt des différents types de cages
Pour un
certain nombre d'organismes de consommateurs et d'ONG, les cages aménagées
seraient trop proches des cages standard actuelles. Elles ne seraient
donc pas considérées comme des systèmes alternatifs
Les parcs posent
un problème de santé et d'utilisation forte de médicaments
pour la contrôler. En outre, ils nécessitent de gros investissements.
Sur la
question de la nécessité d'une harmonisation européenne
des normes de logement des lapins, les avis sont partagés.
Sur 15 réponses, 7 ne donnent pas d'avis, 6 sont favorables à
des normes européennes et 2 y sont opposés.
NON : il a pas
de besoin de normes européennes car c'est un petit secteur (Malte)
. Pour l'Espagne l'idée est un pays = une réglementation.
Il conviendrait de faire des recommandations pour la conduite des animaux,
l'alimentation, la santé, mais pas pour la dimension des cages.
OUI : Pour la Belgique, des normes communes seraient un gage de
sécurité pour le secteur et de durabilité pour le
mode de reproduction. En Allemagne les lignes directrices sont claires
pour éleveurs et le gouvernement. Elles devraient servir de base
minimum à opposer aux ONG (intérêt pour la base hollandaise).
Pour Italie l'important est davoir les mêmes bases dans toute
l'UE mais il y a un vraie nécessité de respecter les spécificités
de chaque pays et de ne pas créer de problème de distorsion
de concurrence.
Par ailleurs pour la Grèce les systèmes alternatifs «bien
être» ne présentent que des inconvénients :
« plus de travail et des cages plus chères »
|
Les
travaux de recherche conduits sur les différents types de logement
|
Élevage
des lapines en groupe en cages
Ce type de disposition
a été testé aux Pays-Bas (Van Kreij, 2010).
Les femelles sont logées individuellement jusquà
un certain stade après la mise-bas, puis en "parc collectif
" de 8 lapines. Après le sevrage, l'engraissement des
lapereaux se fait dans ces cages.
Le "Tout-plein, tout-vide" est possible dans ce système!
Il a été décrit de bonnes performances techniques
en station, mais il reste encore quelques problèmes de blessures
liées aux lapins agressifs: les recherches se poursuivent
!
|
|
|
L'engraissement
en parcs avec ou sans mezzanine a un développement commercial.
Il y a différentes dimensions (de 2 à 4 m²) pour
des groupes pouvant aller jusqu'à 60 lapins par parc. Toutefois
ce système ne permet pas l'usage du "Tout plein - Tout
vide" et pose des problèmes sanitaires potentiels. |
|
|
|
Logement
en groupe au sol : Différents travaux ont été
présentés sur ce type de logement pour les lapins en
particulier lors de précédentes Journées de la
Recherche Cunicole. Cette technique prônée en Suisse
a été par exemple présentée par L. Bigler
en 2010. Le reproduction se passe avec des groupes de 6 à 8
lapines disposant d'environ 1,6 m² par individu. L'engraissement
se fait en groupes de 20-25 lapins disposant de 1500 à 2500
cm² par tête. Malheureusement pour les promoteurs de cette
technique, les résultats ne sont pas au rendez-vous : taux
de gestation de 50 à 75% , un tiers des lapines ont des blessures
et il y a des problèmes importants de santé et d'hygiène.
|
|
|
Conclusion
- Un
compromis professionnel européen sur des minima est sur le point
d'aboutir.
- Il est nécessaire
d'anticiper les attentes des citoyens et de proposer un nouveau modèle
économiquement et techniquement viable, à valider !
|
A la fin de son intervention L. Bignon
a tenu a remercier les différentes personnes qui ont participé
à l'élaboration et à la conduite de cette enquête,
avec une mention particulière pour le Clipp.
|
Dans
le cadre de cette séance d'actualité a été
présentée l'une des communications des 14e Journées
de la Recherche Cunicole
|
Le
logement en parcs, une alternative pour les cages classiques dans un système
duo?
par Luc MAERTENS,
Jorine ROMMERS et Michel JACQUET
|
Maertens
L., Rommers J., Jacquet M., 2011. Le logement
en parcs, une alternative pour les cages classiques dans un système
duo?. 14e Journées de la Recherche Cunicole, 22-23
nov., 2011, Le Mans, 85-88
(texte communication)
Résumé
de la communication : Depuis
une dizaine d'années, plusieurs essais ont bien montré que
l'engraissement en parcs (grillagés) est une vraie alternative
et que les performances ne sont que légèrement inférieures
(GMQ : -5%) à celles obtenues dans les cages classiques. Les conditions
les plus importantes pour la réussite en parcs sont : une taille
maximale des groupes de 30-40 lapins et un enrichissement convenable (balcon,
matériaux à ronger, ...). MAIS l'incompatibilité
des parcs avec une conduite en bande unique (système duo) en raison
du logement individuel des femelles, empêche leur utilisation et
leur généralisation. Depuis quelques années des efforts
sont faits pour loger les femelles dans des installations qui permettent
successivement une garde individuelle ou en groupe (cf. système
combi développé aux Pays-Bas). Bien qu'il reste encore des
problèmes à résoudre pour l'hébergement collectif
des femelles (p.ex. l'agressivité), les auteurs proposent un système
de logement en cages individuelles (5000 cm²) par module pour 4 femelles,
facilement transformables en un parc (2 m²) dès que les lapereaux
sortent du nid. Au sevrage, les femelles sont transférées
comme dans le système duo et les lapereaux restent jusqu'à
l'abattage dans le parc où ils sont nés. Un tel système
est un compromis entre les besoins de l'animal (bien-être), ceux
de l'éleveur (IA, bande unique et investissement réduit)
et l'image de la production animale.
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Dans son exposé,
L. Maertens a commencé par faire une large part au rappel
des succès et des échecs dans la recherche d'un logement
collectif des lapins aux différentes périodes de la
vie, pour répondre à ce qui serait une demande des
consommateurs-citoyens européens, en particulier suisses,
belges, néerlandais ou allemands.
Ainsi, l'engraissement
des lapins en parcs de 20-30 sujets, à condition d'être
bien conduit, permet d'obtenir des performances techniques presque
identiques à celles obtenues dans des cages classiques d'engraissement
de 6-8 lapins
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A
l'inverse les tentatives d'élevage des lapines reproductrices
en groupe permanent se sont soldées par un échec patent
: faible taux de mise bas, très forte mortalité avant
le sevrage, agression des lapines en elles. Des solutions efficaces
mais onéreuses ont été proposées pour
réduire les pertes avant sevrage (chaque lapine n'a accès
qu'à sa propre boite à nid grâce à un transpondeur).
Mais cela n'a pas supprimé l'agression des lapines entre elle,
ni la présence de pseudogestations qui altère le taux
de mises bas. La conclusion est claire : pour sa reproduction une
lapine doit disposer d'un logement individuel. |
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Différents
types de logeant collectif temporaire des femelles ont été
expérimentés. Ils consistent à pratiquer des
passages entre les cages des lapines contiguës. Ces passages
sont fermés à certaines périodes (autour de
la mises bas). Ils sont ensuite ouverts pour permettre aux lapines
de circuler librement d'une cage à l'autre. C'est ainsi qu'est
née l'idée d'une cage "Combi".
Si les résultats
techniques ont été sensiblement améliorés
par rapport au logement collectif permanent, ils sont encore significativement
inférieurs à ceux obtenus dans des cages individuelles
classiques de reproduction, et les agressions entre lapines restent
un problème.
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La solution
proposée par les auteurs de cette communication est un
bloc de 4 cages contiguës pour une dimension totale de 2 x
1 m. La mise bas s'effectue dans les cages bien séparées,
puis au cours de l'allaitement, les cloisons de séparations
sont retirées transformant le bloc de 4 cages en un parc
de 2 m² dans lequel les lapereaux pourront rester jusqu'à
l'âge d'abattage. Les femelles sont retirées au sevrage
conformément au système Tout plein-Tout vide.
Toutefois cette
idée n'a pas encore été testée .
Elle nécessitera certainement différentes adaptations
techniques avant son éventuelle adoption . Mais il faudra
surtout que le problème d'agression des lapines entre elles
soit résolu si l'on veut à tout prix que des lapines
soient en groupe au moins une partie de leur vie reproductive.
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Questions
et réponses des professionnels présents dans la salle
autour des perspectives de la cuniculture par rapport à la notion
de bien-être
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Comme indiqué plus
haut, à la suite des exposés présentés par L.
Bignon, F. Lebas et L Maertens, une série d'une dizaine des questions
a été posée à l'assistance. Ces questions ont
été préparées par Bernadette Le Normand avec
l'appui de l'ASFC en particulier de C. Davoust, F. Lebas, L. Bignon, et
C. Barré. Questions et réponses globales sont synthétisées
ci-après |
Question
4 : Parmi les 5 critères suivants, lequel vous semble
prioritaire à faire progresser dans les élevages de
lapins en France
Le principal
critère qu'il conviendrait de faire progresser dans les élevages
est la santé des lapins (33% des avis), suivi quasi
à égalité par le confort de ces lapins (24%)
et la possibilité pour eux d'exprimer librement leurs comportements
naturels (22%)
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Question
5 : Dans quels domaines de recherche souhaiteriez-vous que la
filière ait de meilleures connaissances ? (2 réponses
possibles)
Il est clair
que l'assistance ressent un net besoin d'information en provenance
de la recherche en ce qui concerne le logement des lapins (41%).
En second lieu presque à égalité viennent le
besoin d'information sur la conduite d'élevage (19%) et les
conditions de transport vers l'abattoir (18%) . Les connaissances
sur l'alimentation semblent poser peu de problème. Il faut
aussi souligner le faible intérêt pour les connaissances
sur le bâtiment alors que le logement des lapins a été
placé en tête de liste.
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Question
6 : Pour la conduite d'élevage des lapines, quels
éléments vous semblent les plus importants à
faire progresser dans le domaine du bien être ? (3 réponses
possibles)
Pour l'amélioration
du bien-être des lapines reproductrices, le besoin de connaissances
nouvelles se fait ressentir surtout pour la conduite d'élevage
des futurs reproductrices (30%) , suivi des celles concernant les
rythmes de reproduction (17%) et les conditions de renouvellement
du cheptel reproducteur (15%)
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Question
7 : Pour la conduite d'élevage des lapins, quels
éléments vous semblent les plus importants à
faire progresser dans le domaine du bien-être (Périodes
concernées) ? (3 réponses possibles)
Pour les lapins
et lapereaux, visiblement le besoin de connaissances le plus important
vis à vis du bien-être concerne le départ pour
l'abattoir (29%), puis globalement il décroît au fur
et à mesure qu'on se rapproche de la naissance des animaux.
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Question
8 : Pour l'alimentation, quels éléments
vous semblent les plus importants à faire progresser dans
le domaine du bien-être ? (2 réponses possibles)
Selon les professionnels
présents, dans le domaine de l'alimentation, ce sont surtout
les connaissances sur l'alimentation du précheptel (32%)
et l'alimentation séparée mère-jeunes (30%)
qui sont susceptibles d'améliorer le bien être des
lapins. Viennent ensuite , mais loin derrière, les programmes
alimentaires destinés aux femelles reproductrices (18%).
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Question
9 : Pour le logement (actuel), quels éléments
vous semblent les plus importants à faire progresser dans
le domaine du bien-être ? (2 réponses possibles)
Un fois encore,
ce sont les jeunes lapines qui semblent le mieux à même
de voir leur bien-être amélioré par une progression
des connaissances (30%). La conception des sols nécessite,
au même niveau, une progression des connaissances pour améliorer
le bien-être des lapins (29%). A souligner que les connaissances
sur la conception des mangeoires et des pipettes d'abreuvement (8%)
et surtout celle des nids (2%) semblent suffisantes.
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Question
10 : Pour le bâtiment, quels éléments
vous semblent les plus importants à faire progresser dans
le domaine du bien-être ? (1 réponse)
Pour la gestion
des bâtiments d'élevage, une très nette majorité
ressort pour souhaiter une amélioration des connaissances
sur la maîtrise de l'ambiance (65%). Des connaissances plus
approfondies sur la conception des circuits d'abreuvement est également
souhaitée par 20% de l'assistance.
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Question
11 : Pour l'enrichissement du milieu, quels éléments
vous semblent à développer pour le bien être
de l'animal ? (2 réponses)
Selon l'assistance,
la mise en place d'éléments à ronger qu'il
faudra bien définir, serait l'élément le plus
susceptible d'améliorer le bien être des lapins (30%),
suivie de celle de plates formes (23%) ou d'élément
de jeu non comestibles (21%). La mise à disposition d'une
plate-forme n'est donc qu'un des éléments qui est
considéré comme susceptible d'enrichir le logement
des lapins. Par contre la mise à disposition de refuges,
tels que des tunnels n'a été retenue que dans 13%
des cas.
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Question
12 : Pour le transport/abattage, quels éléments
vous semblent les plus importants à faire progresser dans
le domaine du bien être ? (1 réponse)
Enfin pour le
départ vers l'abattoir, les conditions de transport (45%)
et de manipulation avant le départ (43%) devraient faire
l'objet d'études visant à l'amélioration du
bien-être des lapins pour cette période.
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En conclusion de ces échanges
avec les professionnels présents dans la salle, on peut retenir
que les connaissances sur les conditions de vie et de logement des futures
reproducteurs figurent parmi les grandes questions que se posent les professionnels
en matière de bien-être des lapins. Une meilleure prise en
compte de la notion de bien-être des lapins à l'occasion
de leur départ vers l'abattoir est aussi une préoccupation
des professionnels. De manière globale ce sont les améliorations
/ modifications des conditions de logement qui sont le plus susceptibles
de modifier le bien être des lapins.
En conclusion générale
de cette séance on peut considérer que la prise en compte
du bien être des lapins est une véritable opportunité
d'évolution pour la filière cunicole, mais cette prise en
compte ne saurait se faire sans que soit assurée la rentabilité
des élevages.
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