Depuis 2006 à l'initiative de l'interprofession cunicole (le Clipp), un travail de sensibilisation des professionnels de la filière a été engagé sur l'utilisation d'antibiotiques en élevage. Au niveau national un plan Eco-Antibio 2012-2017 a été mis en place concernant aussi bien les médecins que les vétérinaires avec un objectif commun "Une seule santé", autour de 3 thèmes particuliers : la grippe aviaire, la rage et la réduction de l'antibiorésistance. Dans le cadre de ce plan, une journée "antibiorésistance" est organisée chaque 18 novembre par l'Anses | |||||
La réduction de l'antibiorésistance (celle des microorganismes pathogènes) passe par une réduction générale de l'utilisation des antibiotiques tant en élevage qu'en médecine humaine, et par la préservation de certaines molécules particulièrement sensibles pour la médecine humaine. | |||||
Dans le cas des filières animales et de la filière cunicole en particulier, une réduction de l'usage des antibiotiques signifie en réserver l'usage aux seuls cas où la santé des animaux est réellement en danger. C'est donc l'usage des médicaments en général qui doit être mieux raisonné, d'où le titre de cette session d'actualité. | |||||
Elle s'est déroulée autour de 3 interventions et d'une discussion générale .
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Avant l'intervention de D. le Cren sur le rappel de la démarche professionnelle, deux questions ont été posées à l'assemblée sur la démarche entreprise par la filière. |
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Q2
Le plan interprofessionnel de réduction d'usage des antibiotiques
est-il aujourd'hui (2 réponses possibles)
69 + 58 réponses pour 73 boîtiers utilisés |
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Une proportion élevée des professionnels de l'élevage ou des métiers de santé pense que le plan n'est pas assez connu, alors que les personnes travaillant dans les métiers de l'alimentation sont plus optimistes. Les opinions par rapport au relais de l'information sont un peu plus homogènes |
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Q3
Comment évaluez-vous la démarche de tous les acteurs de
la filière autour de la réduction de l'usage des antibiotiques
?
(1 réponses possible ) - 74 réponses pour 77 boîtiers distribués |
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Globalement la démarche est estimée satisfaisante mais les professionnels pensent en grande majorité qu'il est impératif de la poursuivre. Les rapports de l'Anses sur les ventes des antibiotiques confirment que, si la démarche entreprise est un succès (chute de la consommation des antibiotiques en élevages de lapins), elle doit nécessairement être poursuivie car des progrès restent à faire. |
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En 2006 la filière a été confrontée à la présence de résidus de sulfamides dans certaines carcasses mises sur le marché. Une enquête poussée a alors été conduite pour déterminer l'origine de ces résidus. Un commission du Clipp a été constituée , incluant des représentant de chacun des maillons de la filière ainsi que des vétérinaires. Après un audit interne des abattoirs et une analyse des pratiques d'élevage, le problème a été résolu. En conclsion de son travail, cette commission a émis des recommandations pour un bon usage des médicaments et l'encadrement interprofessionnel de l'utilisation des sulfamides. | |||||
La poursuite de ce travail a conduit en 2009 à une décision conjointe du Clipp et de l'Anses de conduire une enquête approfondie sur l'emploi des antibiotiques en élevage cunicole. Le travail d'enquête et d'analyse a été réalisé courant 2009-2010 auprès d'une centaine d'éleveurs avec une forte implication des groupements de producteurs et des éleveurs eux-même. Il semble important de souligner que 80% des éleveurs sollicités pour participer à cette enquête ont répondu favorablement. | |||||
Ce travail d'enquête a permis de faire une mesure réelle de l'utilisation des antibiotiques. Il s'est avéré que les antibiotiques utilisés en cuniculture appartenaient principalement aux familles de molécules "anciennes" telles que les tétracyclines, les polypeptides (ex. bacitracine ou colistine) et les animnosides. L'usage des molécules "critiques" , celles qu'il conviendrait de réserver à la médecine humaine, était minoritaire et rare. L'administration par voie orale était (et est encore) la voie très nettement majortitaire d'utilisation des antibiotiques. Par ailleurs, cette enquête a permis de montrer qu'il y avait une très grande variabilité dans l'usage des antibiotiques d'un élevage à l'autre. La majorité des élevages avait une utilisation «moyenne» necéssitant cependant une évolution des pratiques collectives | |||||
Début 2011 les résultats de l'enquête conduite par l'Anses ont été disponibles et ont permis l'ouverture d'un chantier interprofessionnel de médication raisonnée à partir d'une base solide. Une charte spécifique à chaque maillon de la chaîne a été élaborée, chaque partenaire uvrant à son niveau. | |||||
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A
la suite de cet exposé, une discussion s'est engagée sur
l'évolution actuelle de l'antibiorésistance des bactéries
en France . Dans sa réponse , le Dr S. Boucher a précisé
qu'il n'est pas possible de répondre pour l'instant. Depuis de
nombreuses années le réseau RESAPATH centralise bien les
antibiogrammes réalisés sur les principales bactéries
pathogènes des différentes espèces , y compris le
lapin (voir présentation
rapide), mais son travail consiste à centraliser des antibiogrammes
réalisés , puis à proposer des recommandations pour
faire les bons antibiogrammes dans les laboratoires vétérinaires
. Le but est d'identifier les antibiotiques auxquels les souches bactériennes
observées en élevage sont effectivement sensibles, en vue
d'un traitement. Mais le réseau finalement ne sait pas quel antibiotique
sera effectivement utilisé sur le terrain, à la suite de
l'antibiogramme. Donc il ne peut pas efficacement relier l'éventuelle
évolution de la résistance des bactéries pathogènes
observées à la fréquence de l'usage des différents
antibiotiques dans les élevages. Il y a encore un grand besoin
de formation / information des éleveurs qui ne voient pas ce qui
se passe. |
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Après cette discussion, deux questions ont été posées à la salle sur la réduction de l'utilisation des antibiotiques dans les élevages de lapins | |||||
Q4
Selon vous, quelle est la motivation principale à la réduction
de l'usage des antibiotiques pour un éleveur ?
(2 réponses possibles) - 130 réponses effectives par 77 boîtiers utilisés |
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Si le souhait d'améliorer l'image du lapin est très important pour les personnes du secteur santé ou la recherche, c'est beaucoup moins vrai pour les producteurs eux-même. Globalement la motivation principale pour réduire l'usage des antibiotiques est le souhait de réduire le budget santé dans les élevages, suivie de près par l'espoir d'améliorer l'image de la production, ces deux motivations représentant 68% de l'ensemble des réponses | |||||
Q5
Selon vous, quel est le principal frein à la réduction
de l'usage des antibiotiques pour un éleveur ?
(2 réponses possibles) - 145 réponses réelles par 77 boîtiers utilisés |
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La peur de la mortalité
et la fragilité du contexte sanitaire au sein des élevages
sont clairement considérés comme les deux principaux freins
à la réduction de l'usage des antibiotiques quelque soit
la catégorie professionnelle. La seule nuance concerne les professionnels
de l'élevage pour lesquels la crainte d'une baisse des performances
vient en seconde position. Globalement, ces deux motivations concentrent
71% du total des réponses.
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S. LE BOUQUIN, G. ROUXEL, E. MIHOC, V. CHAUVEAU, F. TERRADE, C. CHAUVIN. 2013. Facteurs humains et usages des antibiotiques en filière cunicole : Etude de quelques déterminants psychologiques. 15èmes Journées de la Recherche Cunicole, Le Mans 19-20 Nov. 2013, 115-119. .(texte communication) Résumé de la communication : Létude conduite en 2009-2010 par lAnses sur la caractérisation de l'usage des antibiotiques en élevages cunicoles a permis didentifier des facteurs techniques, structurels et sanitaires susceptibles dexpliquer environ 50% de la variabilité des usages. Lannée suivante, deux enquêtes, fondées sur des modèles psychosociologiques validés, ont été réalisées à partir du même échantillon déleveurs. Elles visaient à évaluer limpact de facteurs humains au travers de deux questions principales : 1) Quelle est linfluence des caractéristiques psychologiques de léleveur, en particulier de certains aspects de sa personnalité ainsi que de sa perception du stress, sur son usage des antibiotiques? 2) Quels peuvent être les facteurs susceptibles de motiver une réduction des usages ? Une meilleure connaissance de ces différents facteurs psychologiques devrait permettre de développer des outils de communication et des leviers daction adaptés à lévolution des pratiques dutilisation vers un usage restreint, considéré aujourdhui comme primordial. |
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De
la discussion qui a suivi cet exposé est ressorti l'idée
importante que c'est l'éleveur qui prend les risques à sa
charge. Une démarche bien structurée au sein de la filière
doit lui permettre de stimuler son adhésion à la démarche
de médication raisonnée. Deux questions ont alors été
posées à la salle sur les freins à l'emploi des IFTA
comme outil de mesure de l'utilisation des antibiotiques et sur la faisabilité
de la réduction de l'usage des antibiotiques en élevage,
réduction demandée par la filière.
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Q6
Selon vous, quels sont les freins au calcul des indicateurs
IFTA ?
(une seule réponse autorisée) - 76 réponses réelles pour 77 boîtiers distribués |
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La première remarques est qu'une proportion très élevée (43%) des personnes ne se sent pas en mesure d'apporter une réponse pertinente à la question, en particulier les chercheurs. Alors que pour les personnes des secteurs alimentation ou santé le frein principal est un facteur technique - le manque de temps -, pour les professionnels de l'élevage le premier frein est psychologique - la crainte d'avoir à communiquer les résultats -. | |||||||||||||||||
Q7
Les efforts de réduction de l'usage des antibiotiques demandés
par la filière (CLIPP) correspondent-ils à un objectif :
(1 réponses possibles) - 75 réponses réelles pour 77 boîtiers distribués |
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Pour l'ensemble
des catégories professionnelles (76%) l'objectif d'une réduction
de l'usage des antibiotiques est réaliste à condition
qu'un travail technique et sanitaire important soit réalisé.
Les chercheurs sont les plus optimistes puisque 31% estiment que l'objectif
est possible pour tous les élevages. Il faut enfin souligner
que seules deux des personnes ayant utilisé les boîtiers
pensent que l'objectif est irréaliste.
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Le réseau RENACEB, mis en place depuis 1995 a pour objectif de suivre les performances de gestion techniques et économiques (GTE) des élevages français conduits en bandes. Il permet d'établir chaque année des références nationales techniques et économiques en élevage cunicole. Il permet aussi de mesurer lévolution saisonnière des résultats au cours de lannée. A partir de 2012, les IFTA ont été inclus dans la liste des critère mesurés. Il a ainsi été possible de créer un observatoire GTE des IFTA. Son objectif est de pouvoir disposer dun indicateur plus pertinent que celui des dépenses de santé (volet purement financier déjà présent dans les GTE). Le calcul des IFTAr et IFTAc élaborés par lINRA et validé par le CLIPP et lANSES, est capable de mettre en évidence et de chiffrer les variations d'utilisation des antibiotiques et de les mettre en relation avec les autres performances techniques (niveau de productivité, pertes en cours d'élevage, poids à labattage, saisies...). Les résultats sont disponibles pour 2012. Les premières données de 2013 sont encore trop éparses pour qu'il ait été possible de les incorporer dans cette analyse qui est donc limitée à 2012. |
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A la suite de cet exposé et avant la discussion générale, deux questions ont encore été posées à l'assistance en relation avec les moyens et les directions qu'il faudrait privilégier pour continuer à réduire l'utilisation des antobiotiques | |||||||||||||||||
Q8
Sur le terrain, quels sont les 2 leviers techniques que vous travaillez
en premier pour réduire l'emploi des antibiotiques ?
(2 réponses possibles ) - 131 réponses par 69 boîtiers actifs |
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Il apparaît
clairement que le travail sur les conditions d'abreuvement n'est pas
une voie qui est considérée comme intéressante.
Les deux leviers d'action que l'assistance considère comme les
plus efficaces actuellement en élevage sont l'ambiance et l'alimentation
des animaux. L'hygiène et la biosécurité viennent
juste derrière. Il faut remarquer que les professionnels de l'élevage
mettent très clairement l'alimentation en avant (46,7%) tandis
que les professions de santé mettent l'ambiance dans les élevages
en premier point (36.8%).
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Q9
Quels sont les 2 thèmes prioritaires pour la filière pour
aider à réduire l'usage des antibiotiques : Une meilleure
connaissance ...
(2 réponses possibles) - 143 réponses par 74 boîtiers actifs |
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Pour la réponse
globale il n'apparaît pas de thème réellement prioritaire
par rapport aux autres. On peut cependant souligner que l'amélioration
des connaissances sur les conditions d'ambiance remporte approximativement
deux fois plus de suffrages que celles de la résistance génétique
aux maladies. Si on regroupe l'amélioration des connaissances
sur les maladies et celles sur l'immunité, ayant toutes deux
une relation très directe avec la santé des lapins, le
total représente plus du tiers des suffrages pour les différentes
catégories professionnelles, à l'exception notable des
professionnels de l'élevage qui mettent l'accent surtout sur
l'ambiance et l'alimentation (55% des réponses si on regroupe
ces 2 derniers items pour ce groupe professionnel).
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Lors de la discussion générale il a été précisé que l'ANSES, avec l'appui d'une école de statistique, travaille actuellement à une analyse plus fine des données de l'enquête sur l'utilisation des antibiotiques en élevage cunicole. Il est prévu que l'Anses retourne chez les éleveurs ayant participé à l'enquête pour valider/analyser les itinéraires techniques qui auront été identifiés par l'analyse statistique. | |||||||||||||||||
Utilisation des médicaments
en France |
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En 2012, les lapins ont été traités majoritairement avec des Tétracyclines (oxytétracycline, doxycycline, ...) , des Aminoglycosides (apramycine, ...), des traitements à base de Sulfamides et Triméthoprime, des Polypeptides (colistine et bacitracine, ...) et des Pleuromutilines (tiamuline, ...). Dans son rapport , l'Anses montre que la durée moyenne des traitements a fortement diminué. Si en 1999, en moyenne, toutes voies et familles confondues, un traitement de lapins durait 18,7 jours, en 2012, un traitement a duré en moyenne 9,9 jours. Pour un médicament donné, la durée de traitement définie dans l'AMM n'a, en général, pas évolué depuis 1999 . Le réduction du temps de traitement correspond en fait à une modification des pratiques, avec une diminution des traitements longs (notamment via les prémélanges médicamenteux introduits dans les aliments ) remplacés par des traitements via l'eau de boisson administrés sur une plus courte période. | |||||||||||||||||
Utilisation des médicaments
dans les différents pays européens
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Les ressortissants de
différents pays européens présents dans la salle ont
donnés un aperçu de la situation quant à l'utilisation
des antibiotiques dans le secteur cunicole au sein de leurs pays respectifs Italie : Il n'y a pas d'interprofession cunicole en Italie et pas d'analyse globale de la consommation d'antibiotiques. Toutefois un groupe de travail analyse leur utilisation dans 50 élevages "pilotes" L'unité de mesure retenue est la quantité d'antibiotiques utilisée par kg de viande produite. Elle est exprimée en unités thérapeutiques / kg de viande. Ce critère a été réduit de 20 à 30% entre 2011 et 2012. Depuis le début 2013 la tendance est à une diminution de l'ordre de 15%. Il existe en Italie une forte demande de la société civile pour une bonne maîtrise du risque sanitaire lié à la consommation de la "viande" en général. Autrement dit la société italienne semble plus sensible à la présence d'éventuels résidus d'antibiotiques dans la viande qu'à l'apparition d'une antibiorésistance chez les bactéries pathogènes. Il a d'ailleurs été précisé que pour espérer accroître la consommation, de viande de lapin en Italie, il faut minimiser l'emploi des produits «chimiques» dans la chaîne de production. |
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Espagne : La situation technique et économique de ce pays est très différente de celle de la France. Aucune statistique sur l'usage des antibiotiques en élevage cunicole n'est disponible. Il y a cependant des actions de sensibilisation des éleveurs à la réduction de l'emploi des antibiotiques. Mais le fait que les producteurs soient peu organisés limite beaucoup ce type d'action. Au plan pratique, ce qui est fait concerne surtout la maîtrise de l'alimentation et de l'ambiance, et cela coûte cher aux éleveurs. | |||||||||||||||||
Belgique et Pays Bas : Dans ces pays, chaque élevage doit avoir un vétérinaire responsable seul habilité à y effectuer des prescriptions. Un groupe de travail a défini une feuille de route, qui prévoit une réduction de l'usage des antibiotiques de 50% entre 2010 et 2020. Les actions de sensibilisation sont conduites principalement auprès des vétérinaires, par exemple sur le rôle de la prévention ou l'usage des vaccins. Mais il faut bien prendre en compte que dans ces deux pays, la filière cunicole est une toute petite filière par rapport aux autres productions et le lapin suit les règles générales adoptées pour les autres animaux. | |||||||||||||||||
En conclusion des différentes présentations et des échanges avec les personnes présentes dans la salle, on peut retenir les points les plus saillants montrant que l'action entreprise par la filière a donné des résultats très positifs.
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Tout ceci montre que la mobilisation collective a été efficace mais la démarche engagée doit être poursuivie
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